Représentant 87 % du poids total de la brosse à dent*, nos manches sont pensés avec soin. Leur poids est tout autant pris en compte que leur ergonomie, pour trouver le juste équilibre. Pas de matière superflue au nom de la forme.
Pour les manches, notre objectif est de ne créer aucune surproduction et de n’appauvrir aucune filière existante : c’est-à-dire que nous ne nous approvisionnons pas avec des matériaux produits exprès pour nous, mais que nous récupérons les résidus issus d’autres secteurs.
Le lin du manche de notre Édith à tête interchangeable peut être considéré comme une exception à ce principe, puisque nous utilisons non pas des déchets – inexistants dans le cas de cette plante – mais des co-produits.
Pour tout savoir sur le cycle de vie de nos produits, notamment la gestion de la fin de vie de chaque composant, rendez-vous ici.
*Valeurs : 1 brosse = 15 g, filaments = 1 g, ancres = 0,3 g. Pour info, packaging (non compris dans ce calcul) = 3-4 g
Un bioplastique est une matière dont la structure reproduit l’assemblage de molécules du plastique. Il faut néanmoins distinguer les plastiques biosourcés, qui sont composés de matière d’origine végétale ou organique (= non pétrole), des plastiques biodégradables, qui se dégradent en éléments simples dans des conditions données. Biosourcé n’est pas synonyme de biodégradable.
Le bioplastique chez Bioseptyl, c’est un matériau en partie biosourcé qui recrée la structure moléculaire du plastique d’origine pétrole, mais avec d’autres composants. Les propriétés dites mécaniques (le comportement d’un matériau soumis à une force) diffèrent selon chaque type de plastique, qu’il soit biosourcé ou non.
Dans le cas des plastiques biosourcés, il est impératif de mélanger la matière à un plastique d’origine pétrole afin d’obtenir une stabilité dans le temps et face aux pressions mécaniques. Nous mélangeons le plastique issu de matières végétales ou organiques à du Polypropylène 100 % recyclé pour la brosse à dents Édith dont la mission est de durer dans le temps.
Le liège est issu de la récupération de bouchons, sur des bouteilles consommées par les particuliers, via une association française. Les bouchons sont micronisés, c’est-à-dire moulus, jusqu’à obtenir des granules dont la taille permet le mélange avec le plastique recyclé puis l’injection dans les moules des manches de brosses à dents.
Les élevages de coquilles Saint-Jacques sont situés sur la côte de la Manche, principalement en Normandie, où elles sont utilisées pour l’industrie alimentaire. Les coquilles, au lieu d’être jetées trouvent ici une nouvelle application. Édith avec le manche en coquille Saint-Jacques est le seul modèle non vegan de notre gamme.
Le lin est une plante qui présente de très nombreux avantages, et dont la production française provient à 50 % de Haute-Normandie.
Pour le manche d’Édith, ce sont les anas du lin qui sont utilisés : c’est le bois situé à l’intérieur de la tige et ils représentent environ 50 % de l’ensemble de la plante.
Pour la brosse à dents Dubois (Adulte, Junior et Enfant), nous utilisons du hêtre rouge issu de forêts éco-gérées françaises. Nous nous assurons ainsi que ces espaces naturels sont gérés durablement, dans leur renouvellement, leur bien-être et leur survie, et que l’ensemble des intervenants de cette filière travaillent de façon documentée et transparente.
Toujours dans la volonté d’éviter la surproduction, nos manches sont taillés dans du bois déclassé, c’est-à-dire ne pouvant pas être utilisé pour de plus grands objets en raison de sa coloration rouge irrégulière.
Afin de garantir la résistance de la Dubois dans le milieu humide de la salle de bain, les manches reçoivent une couche de vernis à l’eau sans solvant, additifs, biocides ni dérivés de pétrole, donc sans aucun élément volatile.
Le Polypropylène utilisé dans nos brosses à dents est 100% recyclé. Comme tous les polyplastiques, le PP ne contient ni BPA ni phtalates. Le PP est également un plastique dit inerte, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de transfert de matériau (dissolution des particules).
Recycler un plastique lui fait perdre en partie ses propriétés mécaniques ; cela implique que le plastique ne peut pas retourner à son usage premier, mais il garde néanmoins suffisamment de solidité pour fabriquer un manche de brosses à dents.
Pionnier dans ce secteur, notre partenaire fabriquant de manches est en mesure de tracer et analyser les lots de plastique recyclé, reçus sous forme de granules.
Dans un souci purement interne de qualité, en plus de l’analyse des matériaux avant transformation, nous effectuons pour chaque lot des analyses bactériologiques. Nous sommes ainsi en mesure de prouver la qualité des manches de brosses à dents.
C’est ainsi que naissent la Recyclette, la Recyclette Expert, la P’tite Recyclette, la brosse interdentaire La Futée, ainsi que la brosse cocorico Dupont.
Ces manches peuvent par la suite être également recyclés et trouver une nouvelle vie. Pour tout savoir sur les filières de valorisation des brosses à dents usagées, rendez-vous ici.
C’est un matériau non issu de France : en effet, il n’existe malheureusement aucun producteur de filaments dans l’Hexagone ! Alors nous allons les chercher au plus proche, en Allemagne, ce qui permet aussi d’assurer l’adhésion aux normes européennes en vigueur.
Ce sont des filaments à 70% de base végétale, du ricin. Pourquoi pas 100% ? cela existe, mais nous avons effectué des tests simulant les gestes du brossage et les filaments 100% végétaux ne remplissent pas nos critères de qualité pour un lavage efficace. Ils sont en effet peu résistants à l’usure et n’ont donc pas de bonnes propriétés pour le brossage dans le temps.
Notre usine est l’une des seules en Europe, et la seule en France, à être dotée d’une machine pour qualifier les filaments.
En effet, bien que les normes n’exigent plus depuis 2005 une standardisation des appellations de dureté, nous continuons à appliquer les critères déterminant si une brosse à dents est souple, medium, ou dure (bannie de notre gamme car dommageable pour les gencives).
De la même façon, la norme ISO 22254 demandait avant 2005 que les filaments soient arrondis à leur extrémité, afin de ne pas blesser la gencive ni user l’émail des dents. Cela n’est aujourd’hui plus obligatoire et on peut donc trouver sur le marché des brosses à dents qui présentent une coupe acérée. Rien de visible à l’œil nu, seulement détectable par les personnes ayant les gencives sensibles, cette différence arrondissage ou non se note à la longue : des filaments trop durs, des gestes trop appuyés, un brossage trop énergique ou encore une coupe de filaments non arrondis provoquent à la longue des micro-sillons dans la gencive, ouvrant la barrière naturelle contre les virus et les bactéries. À terme, c’est une gingivite ou une parodontie qui s’installe, avec risque d’inflammation, de caries et de déchaussement. Une brosse à dents avec des filaments non arrondis peut provoquer en moins d’un an une sensibilité sur des gencives saines à la base.
Les humains n’ont qu’une seule dentition adulte, elle doit durer de nombreuses décennies et il est donc préférable de penser au long terme… comme pour l’environnement !
Une si petite partie de la brosse à dents, et pourtant… Les ancres sont des morceaux de métal de quelques millimètres, qui permettent de retenir les filaments dans la tête de la brosse à dents.
Elles représentent à peine 2% du poids du produit, et elles sont la seule partie du produit qui n’est pas en plastique (recyclé ou biosourcé dans le cas de Bioseptyl), ce qui rend donc le sujet du recyclage très compliqué.
Ces ancres ne se dégradent pas dans la nature, il est donc impossible de composter entièrement une brosse à dents avec le manche en bois ou bambou*. Des pièces de petite taille difficile à détecter à l’œil nu dans la terre, mais pourtant bien présentes.
Tout comme les filaments, il n’existe malheureusement aucun producteur d’ancres métalliques (alliage maillechort) en France. Les ancres proviennent d’Allemagne.
* Une brosse à dents en bois ou en bambou est compostable dans l’absolu, mais elle met de nombreuses années et son manche peut être vernis ou enduit de produits chimiques. Il n’est pas conseillé de les mettre dans votre compost ou votre jardin.
Une brosse à dent, c’est un manche qui se termine par une tête empoilée. Ce terme élégant désigne le procédé technique qui permet de fixer les filaments (=les poils) dans la tête de la brosse à dents. C’est l’étape où le produit prend sa caractéristique principale, car pas de poils, pas de brossage de dents.
Notre site héberge un savoir-faire historique, transmis de génération en génération - car il n'y a aucune école en France pour apprendre à maîtriser le traitement des filaments avec la coupe, la longueur, le diamètre, la densité, l'arrondissage, le sens d'implantation et les effets de chaque aspect d'une brosse à dents sur l'hygiène bucco-dentaire. Fabriquer des brosses à dents, "c'est allier la vitesse d'une machine à coudre avec la précision de l'horlogerie (olivier Remoissonnet, Directeur Général de notre usine et ancien directeur industriel du site)."
Ces personnes se comptent sur les doigts d’une main, et elles sont toutes dans notre usine.
Un savoir qui se transmet avec une phase de relais de connaissance et d’expérience en cas de départ en retraite : la machine ne peut en aucun cas remplacer l’humain et certains salariés connaissent chaque poste de production sur le bout des doigts. Capable d’ajuster, de réparer, de trouver des solutions, notre équipe est le véritable trésor de notre patrimoine.
C’est notre cœur de métier, et notre histoire de plus de 175 ans s’est créée en collaboration avec des professionnels de la santé bucco-dentaire, afin de proposer une véritable expertise. Le souci de la qualité et de l’efficacité prime sur les effets de mode et les diktats des tendances de marché. Pas de superflu parce que ça fait joli ou parce que les autres marques le font.
Il existe 2 normes pour qualifier les brosses à dents manuelles : les normes ISO 20126 et 22254. Elles sont non obligatoires et leurs critères ont été modifiés au cours des dernières décennies. Servant auparavant d’indicateur pour définir une brosse à dents Souple, Medium ou Dure, la norme ISO 22254 n’inclut plus depuis 2005 l’arrondissage des filaments (voir plus haut).
Chaque marque est désormais libre de qualifier la dureté des filaments de ses brosses à dents. Cela explique les disparités de sensation qu’on peut trouver d’une marque à l’autre.
Car la dureté des filaments n’est pas autant définie par le diamètre de ceux-ci, que par leur hauteur de coupe et la façon dont ils sont tendus. Imaginez une barbe qui pousse : à quel moment pique-t-elle le plus ?
Bioseptyl a la chance de posséder l’une des seules machines d’Europe pour qualifier les filaments et c’est également pour cela que nous sommes en mesure de qualifier les filaments à base végétale. Nous appliquons les mêmes critères via des tests comparatifs, afin d’obtenir une même efficacité de brossage avec des filaments bio.
Afin de vérifier que les filaments sont solidement implantés dans la tête, nous effectuons des tests dits de tenue où les filaments sont tirés : cela nous permet de vérifier que les filaments ne resteront pas coincés entre les dents durant le brossage et tiendront bien en place, à une hauteur régulière, durant toute la durée de vie de la brosse à dents.
Toujours en fonction des normes ISO, ici la 20126, nos brosses à dents sont testées via des simulations très poussées : afin de tester la solidité des manches, nous nous concentrons sur le collet et la tête des brosses à dents.
Le collet est l’endroit le plus fin de la brosse : il ne doit en effet pas être trop rigide car sa flexibilité doit pouvoir absorber une partie de l’effort de la main et ainsi ne pas trop appuyer sur les gencives. Le cou doit cependant rester suffisamment solide pour ne pas casser lors d’un effort trop important.
De même, la tête d’une brosse à dents est percée de trous où les filaments viennent s’insérer pour être maintenus pas des ancres. Les trous et l’insertion des ancres, toutes métalliques sur le marché aujourd’hui, affectent la solidité de la tête de la brosse à dents.
Pour s’assurer que nos brosses à dents sont à la fois résistantes et flexibles au niveau du collet, nous effectuons des tests via un laboratoire extérieur indépendant. Les têtes sont d’abord trempées dans des solutions déterminées, afin d’imiter l’interaction dans le temps avec différents types de dentifrices. Elles sont ensuite choquées par une masse pour l’épreuve finale.
Nous questionnons beaucoup le point du conditionnement. Notre démarche de réduction de l’impact de la marque nous pousse à nous remettre en cause mais il est un fait qu’on ne changera pas :
Une brosse à dent est un produit que l’on met en bouche
Dès lors, il est impératif pour nous de proposer un produit qui a été protégé durant son transport et ses différentes manipulations. Nous avons éliminé les protèges-têtes en plastique recyclé qui remplissaient cette fonction et nous proposons désormais (selon écoulement des stocks) des emballages de carton.
Nous utilisons du carton 1ère génération, qui présente une meilleure tenue, recyclable et compostable, PEFC, imprimé avec des encres végétales.
Les emballages sont imprimés, découpés et formés à Boulogne sur Mer (moins de 250 km).
Pour mettre les brosses à l’intérieur des emballages, nous travaillons depuis plusieurs années dans le cadre d’un projet social en partenariat avec un ESAT (Établissement de Service et d’Aide par le travail). Cette démarche d’insertion professionnelle pour des personnes en situation de handicap nous tient particulièrement à cœur et fait aujourd’hui partie intégrante de nos processus.
Nous travaillons donc dans le sens d’une inclusion au sein même de notre usine, avec une équipe de 10 personnes qui a trouvé sa place parmi l’ensemble du personnel.
En cas de surplus de travail, nous dérivons les stocks à conditionner à d’autres ESAT à moins de 30 km de Beauvais.
Ce sont également des travailleurs d’ESAT qui préparent les commandes de la vente en ligne à notre pôle logistique dans l’usine.
Les cartons de suremballage sont ceux qui forment les palettes de produits prêts à être envoyés aux centrales pour la distribution en magasin. Habituellement peu pris en compte dans le cycle de vie d’un produit, Bioseptyl pousse la démarche aussi sur ces emballages collatéraux pas si anodins. Les cartons de suremballage sont fabriqués à moins de 40 km de Beauvais. Pour info, un carton de suremballage pèse 200/250 g, tandis qu’un étui de brosse à dents pèse entre 3 et 4 g.
Les produits complémentaires de notre gamme sont également basés sur une démarche de circularité et de proximité : nos Trousses des Nomades, cousues dans des bâches publicitaires nettoyées et recyclées, viennent d’Alsace. Notre Dentifrance, le Dentifraise, le spray buccal et le bain de bouche sont fabriqués et conditionnés dans le Gers.
Aller chercher au plus près les ressources à notre disposition, loin des réflexes établis et tout en garantissant l’hygiène et la sécurité : voilà ce que permet la fabrication française. Une brosse à dents fabriquée en France = une maîtrise liée à la proximité. Pourquoi aller chercher ailleurs ?
L’histoire ne s’arrête pas là et après être passée dans votre salle de bain, découvrez ce que peut devenir votre brosse à dents.