Embarrassante, la mauvaise haleine peut résulter de deux facteurs : soit d’une mauvaise hygiène bucco-dentaire, soit d’un problème de santé.
En fonction de la nourriture avalée, elle peut s’améliorer ou empirer. L’ail ou l’oignon entraine une haleine forte pendant plusieurs heures, à l’inverse boire régulièrement de l’eau limite la mauvaise haleine.
Cependant, l’origine bucco-dentaire représente 80% des problèmes d’halitose – le nom scientifique et légèrement effrayant de la mauvaise haleine. Ainsi, les résidus alimentaires présents entre les dents ou sur la langue peuvent en être à l’origine.
Celle-ci peut également résulter de problèmes bucco-dentaires. Caries, gingivites et parodontites rendent en effet le brossage plus difficile ; les bactéries ne sont donc plus correctement enlevées ce qui finit par favoriser la mauvaise haleine. La visite chez le chirurgien-dentiste s’impose.
Au quotidien, privilégiez une brosse à dents à action interdentaire, un gratte-langue en élastomère et un bain de bouche afin d’aider à réduire l’halitose.
Voici 10 points plus concrets pour éviter l’haleine de phoque :
Pour plus d’informations sur l’halitose, consultez la fiche de l’UFSBD.
Sans que l’on y pense forcément, les dents constituent un allié quotidien, que ce soit pour manger ou pour parler. Elles croquent, décortiquent, broient et mâchent.
Elles sont comme un os qui serait visible, plus dur que l’os, les dents ne se réparent pas toutes seul.
Elles permettent la mastication en mêlant aliments et salive et en fabriquant le bol alimentaire, un mélange indispensable à l’absorption des aliments et à leur digestion. Elles nous garantissent également une bonne élocution : aussi un petit décalage peut parfois suffire à compliquer la prononciation. Parce que les dents accompagnent le quotidien, la prévention des problèmes bucco-dentaires doit être une préoccupation de tous les jours :
Alignée ou décalée, la denture doit être brossée dans son intégralité, y compris entre les dents.
Pour assurer un nettoyage optimal, il faut positionner la brosse à dents à 45° par rapport à l’arcade dentaire en réalisant un mouvement de la gencive vers la dent (du rose vers le blanc) : les filaments enlèveront aussi bien les bactéries présentes sur les dents que les résidus alimentaires coincés entre elles. Pour parfaire le brossage et assurer une hygiène inter dentaire parfaite, il est recommandé d’utiliser le fil dentaire le soir après le brossage (ou des brossettes si nécessaire) et en complément un bain de bouche à usage quotidien ainsi que de mastiquer un Chewing-gum sans sucre après une prise alimentaire. La combinaison des aspects mécaniques et chimiques de ces produits assure une hygiène bucco-dentaire complète.
A partir de 17 ans, et s’il y a assez de place, de nouvelles dents font leur apparition : les dents de sagesse.
Dernière étape de la poussée dentaire, ces dents ne sont cependant pas présentes chez chacun : certains possèdent les quatre, d’autres seulement deux et d’autres aucune. Placées au fond de la mâchoire, elles manquent souvent de place pour pousser correctement et nécessitent dès lors une extraction, parfois avant même qu’elles ne percent. En effet, leur maintien causerait un déplacement des dents existantes, rompant l’alignement ou aggravant les décalages. Les dents de sagesse sont cependant utiles à la mastication.
Pour prévenir tout désagrément, effectuer des examens radiographiques est conseillé : le dentiste pourra déterminer rapidement si les dents de sagesse sont en train de pousser et si leur extraction est nécessaire.
Pour plus d’informations sur les dents des ados et les dents de sagesse, cliquez ici.
Deux séries de dents se succèdent au cours de la vie : les dents de lait, dont les premières apparaissent en général entre 5 mois et un an, et les dents définitives.
La denture lactéale ou temporaire des enfants est composée de 20 dents dont la poussée s’échelonne entre 5 mois et 3 ans. Les éruptions dentaires sont cependant variables et un éventuel retard ne doit pas inquiéter. Dans tous les cas, un soin méticuleux doit être apporté au brossage des dents, dès leur poussée : le biofilm buccal se forme en effet en même temps que la première dent et il convient de prévenir au plus tôt l’apparition de problèmes bucco-dentaires.
Un peu avant 6 ans, les racines des dents de lait commencent à disparaître et à se résorber, entraînant la chute des dents. Appelé « rhizalyse » ce processus concerne toutes les dents amenées à être remplacées par les dents définitives.
Celles-ci apparaissent entre 6 et 12 ans et sont au nombre de 28 au terme de la poussée dentaire. Quatre dents supplémentaires peuvent néanmoins encore faire leur apparition à partir de 17 ans : les dents de sagesse.
La gencive est un tissu qui entoure les dents, protège leurs racines et tapisse l’os des mâchoires. Son altération peut mener à une mise à nu, à un déchaussement voire à une perte de la dent.
Une gencive rose est le signe d’une gencive en bonne santé, tandis qu’une couleur rouge vineuse et des saignements au moment du brossage indiquent un début de sensibilité qui peut mener à une gingivite voire à une parodontite. Il est dans ce cas conseillé d’utiliser une brosse à dents sensibilité : ses fibres, très souples, n’agressent pas les gencives malades et permettent un brossage tout en douceur. Une consultation chez le chirurgien-dentiste est tout de même conseillée pour prévenir ces désagréments ou les soigner.
La salive est un liquide essentiel à la parole, à l’alimentation et à la digestion, ainsi qu’à la bonne santé des dents.
Son alliance avec les aliments créée le bol alimentaire qui permet d’absorber les aliments et de les digérer, tandis que son pouvoir lubrifiant empêche les aliments et les bactéries de rester sur les dents. La production de salive est d’environ un litre par jour pour un adulte, ce débit est variable en fonction de notre activité de la période de la journée.
L’importance du brossage du soir est liée à cette production de salive : celle-ci étant moins importante pendant le sommeil, elle ne peut pas agir de manière efficace contre les attaques acides. En oubliant le brossage du soir, le risque de carie est décuplé.
La salive prévient donc l’apparition de problèmes bucco-dentaires, mais également leur aggravation, grâce à son action de rééquilibrage de l’acidité de la bouche : elle peut ainsi aider à réparer les dégâts provoqués par certaines attaques acides.
La bouche constitue la cavité par laquelle l’alimentation et la digestion commencent. Deux espaces la caractérisent : le vestibule, compris entre les dents et les joues ou les lèvres, et la cavité buccale à proprement parler. Les dents et la langue sont les outils nécessaires aux deux fonctions principales de la bouche, à savoir mastication-digestion et communication.
Qu’elles émanent naturellement de la flore buccale ou qu’elles soient apportées par les aliments ingérés, de très nombreuses bactéries sont présentes dans la bouche, aussi bien sur les dents que sur les joues, le palais ou la langue.
Les nombreuses bactéries présentes naturellement dans le corps composent différentes flores bactériennes, parmi lesquelles figure la flore buccale.
Si sa composition peut varier en fonction de l’hygiène bucco-dentaire et des aliments ingérés, elle demeure toujours en équilibre avec l’organisme. Une bonne hygiène bucco-dentaire permet de garder une flore buccale équilibrée mais elle peut cependant devenir pathogène lorsque certains comportements à risque (hygiène peu rigoureuse, tabagisme, etc.) modifient son équilibre. En résultent une accumulation du biofilm buccal plus difficile à maîtriser et des problèmes bucco-dentaires.
Le biofilm buccal est une fine pellicule composée de salive, de résidus alimentaires et de bactéries. Présent naturellement sur toutes les surfaces de la bouche, il joue un rôle important dans le système immunitaire et digestif. Son accumulation est cependant reconnue comme étant à l’origine des problèmes bucco-dentaires les plus fréquents et nécessite donc un contrôle quotidien.
L’accumulation non maîtrisée du biofilm buccal sur et entre les dents constitue la plaque dentaire, qui forme des dépôts blanchâtres et adhère aux dents.
Lorsque la plaque dentaire se solidifie et se calcifie, elle fait place au tartre qui ne peut être enlevé par le brossage.
Le biofilm buccal, la plaque dentaire et le tartre sont à l’origine des problèmes bucco-dentaires les plus fréquents.
Le plus commun des problèmes bucco-dentaires est la carie, qui peut toucher les dents de lait comme les dents définitives, les enfants comme les adultes.
Elle trouve son origine dans les bactéries naturellement présentes dans la bouche qui synthétisent les sucres, produisent des acides qui déminéralisent l’émail des dents. Cette attaque des tissus durs des dents, en surface puis en profondeur formant un trou qui, non traité, s’agrandit avec le temps et constitue la carie.
L’apparition de celle-ci peut être prévenue par un brossage méticuleux : c’est pour cela que le brossage du soir ne doit surtout pas être oublié. En effet, la nuit, nous fabriquons moins de salive, laquelle est à même de neutraliser les acides qui se sont formés à la suite d’une prise alimentaire sucrée.
D’autres problèmes bucco-dentaires peuvent également toucher les tissus mous qui entourent les dents : on parle alors de gingivite et/ou de parodontite. La première est une inflammation de la gencive qui se déclare souvent dans des secteurs où l’hygiène dentaire est insuffisante. Les microbes de la plaque dentaire agressent la gencive qui réagit en se gonflant de sang. Soignée, la gingivite disparaît ; non traitée, elle peut causer une parodontite, inflammation qui atteint le ligament et l’os, tissus de soutien de la dent. La parodontite peut entraîner le déchaussement et la perte des dents.
Au fil des ans, des décalages des dents peuvent subvenir : succion du pouce ou de tétine, déformation dès la poussée dentaire, plusieurs raisons peuvent causer une rupture de l’alignement des dents.
Outre l’aspect inesthétique, ce déséquilibre peut causer des problèmes bucco-dentaires : la mastication est plus pénible, le brossage est plus complexe, les gencives sont irritées, la prononciation peut devenir plus difficile. Pour pallier ces soucis, le port d’un appareil dentaire orthodontique peut être indiqué.
Que ce soit un palais en résine ou l’apposition de bagues, ces deux types d’appareils ont le même objectif : déplacer doucement les dents pour rétablir leur alignement. Si le traitement peut prendre plusieurs années, le résultat est souvent spectaculaire.
Contrairement à une idée reçue, les traitements orthodontiques ne sont pas réservés aux plus jeunes. Ils peuvent intervenir à tout âge, à condition que la mâchoire, les dents et les gencives soient en état de supporter le travail effectué par l’appareil.
La dureté des fibres doit être adaptée à la sensibilité des gencives de chacun. Plus les gencives et les dents sont sensibles, plus des fibres souples sont conseillées.
Pour les enfants, le choix de la brosse à dents doit se faire en fonction de leur âge. En général les brosses à dents enfant ont des fibres extra-souples.
Les dentistes recommandent de changer de brosse à dents tous les 3 mois en raison de 2 facteurs :
Les poils de la brosse sont biseautés en usine, afin qu'ils ne rayent pas les surfaces dentaires et gingivales. Mais avec l'usage, cette forme s'érode et devient plane, créant ainsi une extrémité à angle plus vif, donc dangereux, pour les tissus buccodentaires. Par ailleurs, les axes d'implantations des touffes de poils changent : la brosse s'évase et le mouvement recommandé n'est donc plus aussi performant.
Comme on le remarque avec les agents colorants (café, thé, etc.) qui teintent progressivement les poils de la brosse, les bactéries peuvent s'accumuler dans les porosités liées à l'usure des matériaux. Le nettoyage par simple rinçage de la brosse à l'eau n'est plus suffisant, car les bactéries s’accumulent et ne peuvent pas être enlevées aussi facilement.
Bien que l’action mécanique de la brosse à dents représente 60% de l’efficacité d’un bon brossage, le dentifrice est le complément indispensable à un soin des dents impeccable et donc à une prévention optimale des problèmes bucco-dentaires.
Afin de faciliter le choix du dentifrice, voici un aperçu des différentes caractéristiques des produits existants sur le marché :
L’hygiène bucco-dentaire est le résultat d’un équilibre entre tous les éléments qui entrent en jeu. Plusieurs compléments participent à lutter activement contre les problèmes éventuels.
Le fil dentaire est le plus efficace pour retirer les restes de nourritures entre les dents. Souvent oubliés ou peu accessibles, ces espaces sont particulièrement sensibles aux caries et l’accumulation de bactéries peut être à l’origine d’une gingivite.
Les grattes-langues et grattes-bouches, ou encore des nettoyeurs en élastomère parfois intégrés au dos des brosses à dents, permettent d’empêcher l’accumulation du biofilm buccal. Si celui-ci est nécessaire, son excès peut entraîner des problèmes.
Enfin, les bains de bouche permettent également de parfaire l’hygiène après le brossage.
Dès l’apparition des premières dents, le brossage, indispensable à une bonne hygiène bucco-dentaire, obéit à certaines règles.
Lors de l’apparition des toutes premières dents, les nettoyer délicatement avec une compresse ou une brosse adaptée humide.
En grandissant l’enfant peut commencer à apprendre la méthode de brossage « Boubou », adaptée à sa denture et à ses gestes, et résumée par la maxime suivante : « Toutes les dents nous brosserons, jusqu’à la grosse dent du fond ».
Afin de faciliter le passage entre la méthode Boubou et la méthode de brossage pour adultes, recommandée par l’UFSBD, une méthode intermédiaire a été mise au point : elle permet d’apprendre le mouvement de rotation sur les dents intérieures.
A partir de l’âge de 9 ans, une seule méthode doit être utilisée, la méthode « BROS » :
Afin de garantir une bonne hygiène dentaire, il convient de se brosser les dents 2 fois par jour – le matin après le petit déjeuner et le soir avant d'aller se coucher
La durée du brossage doit être de 2 minutes.